saisonsouscutanée
Brasser les derniers relents de l’automne
Les couleurs vives
Les pluies d’ombres et de crépuscules
Ce ciel à vau l’eau
Couché mortifié
Les feuilles mortes qui s’obstinent
À ne pas vouloir se réincarner
Et ces nuages assoiffés d’anonymat
Mais rouges ou ternes de honte
Eclaircir les matins gueule de bois
Les rosées qui s’entretuent
Et les lierres triomphants
Oublier de dominer
Le monde agrippé
A tes yeux
Choisir l’humilité
Les oreilles colmatées
De chants d’oiseaux s’égosillant
Parce que oui c’est l’automne
Et la vindicte des arbres
Aléatoires
J’aime
Qu’ils m’endoctrinent et me peuplent
Les ultimes rives de ma raison